La conduite accompagnée est un pas nécessaire pour former un futur conducteur au Code de la route. Les apprentis doivent être surveillés et supervisés par un accompagnateur qualifié. Voici des conseils pour bien accompagner l’apprenti et l’aider à réussir son permis de conduire !
Avoir un permis B depuis au moins 4 ans consécutifs
Le Code de la route français est assez exigeant en ce qui concerne la conduite accompagnée, les accompagnateurs des apprentis conducteurs. En effet, l’article L.223-11 du Code de la route stipule que « l’accompagnateur doit avoir un permis B depuis au moins 4 ans consécutifs et justifier d’une bonne conduite ».
Cela signifie que, si vous avez été titulaire du permis B pendant plus de cinq ans, mais que vous avez eu un accident ou une grave contravention durant cette période, vous ne pourrez pas accompagner un jeune conducteur.
Avoir l’accord de votre assureur et signer un contrat avec l’école de conduite
Il est important d’informer votre assureur que vous allez accompagner un conducteur novice. En effet, si vous êtes impliqué dans un accident, votre assurance peut être invalidée si la compagnie n’était pas au courant de votre activité. De plus, plusieurs assureurs offrent des prix spéciaux pour les accompagnateurs de conducteurs novices. N’hésitez pas à demander au vôtre ce qu’il peut vous proposer.
Il est aussi important que l’accompagnateur signe un contrat avec l’école de conduite. Cela permettra à cette dernière de savoir qui sera présent lors des leçons de conduite et des examens. De plus, cela permettra à l’accompagnateur de suivre de près les progrès du conducteur et d’être au courant des éventuels problèmes.
Respecter les limitations de vitesse pour un conducteur nocives
Ces restrictions sont mises en place pour assurer la sécurité des conducteurs et des usagers de la voie. En tant qu’accompagnateur, il est de votre responsabilité de veiller à ce que le conducteur novice respecte ces limitations. Voilà quelques astuces pour vous aider à effectuer cette tâche.
Assurez-vous que le conducteur connaisse les limitations de vitesse en vigueur, puisqu’il parcourt une distance d’environ 3 000 km. Il est important qu’il soit conscient des restrictions qui lui sont imposées pour conduire en conformité avec elles.
Sachez où se trouvent les zones à risque sur la route. Elles peuvent présenter un danger plus élevé pour les conducteurs novices et il est important de faire preuve d’une plus grande vigilance.
Garder toujours avec vous le formulaire de demande de permis de conduire de votre enfant
Il est important de toujours avoir le formulaire de demande de permis de conduire de votre enfant avec vous lorsque vous l’accompagnez, pour qu’il puisse le remplir à tout moment.
Le formulaire peut être obtenu auprès de votre bureau local de la Délégation Générale à la Sécurité Routière (DGSR). Vous pouvez également le télécharger depuis le site Web de la DGSR.
Une fois le formulaire rempli, vous devrez joindre les documents nécessaires, y compris une copie du livret de famille et une preuve d’identité valide dès 15 ans. Votre enfant doit également fournir un certificat médical et des photos récentes. Une fois votre dossier complet, vous pourrez soumettre la demande auprès du bureau de permis de conduire le plus proche.
Participer à l’évaluation de la dernière étape de la formation initiale
Il est important que les parents et/ou tuteurs qui accompagnent les jeunes conducteurs durant la conduite accompagnée soient eux-mêmes familiarisés avec le Code de la route. Cela leur permettra non seulement de mieux comprendre ce que fait leur enfant, mais aussi d’être en mesure d’évaluer correctement sa progression lorsque l’enfant va prendre le volant pour conduire.
Au cours de la dernière étape de la formation initiale, l’accompagnateur doit faire preuve d’une solide connaissance du code de la route et être capable de transmettre ces informations à son jeune conducteur. Il doit également être en mesure d’évaluer objectivement les progrès réalisés par ce dernier.